Vous souhaitez voyager en Italie ? Vous appréhendez votre séjour et vous vous posez des questions sur son déroulé ? Pour répondre à un maximum de vos interrogations, je vais partager ici les coulisses de la préparation de notre voyage au nord de l’Italie. Que faut-il savoir ?
Quand partir et combien de temps ?
Avant de partir, il faut connaître la période/la date ainsi que la durée du voyage.
Si vous êtes sans enfants et que vous souhaitez visiter les lieux les plus prisés, je vous conseille de partir hors vacances scolaires et plus particulièrement en basse saison (comme tout endroit touristique…). Sinon, selon moi, il faut privilégier les « petites vacances scolaires ».
Pour notre part, nous avons choisi de partir en Septembre. L’avantage avec ce mois, c’est que l’on subit moins les grosses chaleurs qui ont tendance à arriver à partir de Mai/Juin. Cependant, je tiens à préciser que l’Italie est en forte fréquentation touristique toute l’année et qu’il y avait encore beaucoup de monde en Septembre. Il est tout de même idéal de visiter ce pays dans une période ensoleillée pour pouvoir se plonger dans une ambiance « farniente », manger des glaces au bord des lacs et profiter des soirées.
Pour ce qui est de la durée, cela dépend de votre rythme et du contenu de votre voyage. En moyenne, je recommande de passer deux jours dans chaque destination (les plus touristiques). Car en vue du monde, cela peut vite fatiguer et l’on a tendance à ne pas prendre le temps de profiter. De notre côté, nous avons un rythme assez rapide étant donné que tout n’est pas accessible en fauteuil roulant et que nous nous focalisons sur les aspects les plus intéressants pour limiter notre fatigue. Nous sommes partis dix jours pour voir : Le sud du Lac de Côme (Bellagio, Côme, Lenno), Sirmione (Lac de Garde), Milan, Vérone, Bergame, Padoue, Venise, le lac de Braies et le lac de Carezza dans les Dolomites.
Vous souhaitez découvrir les pépites de notre parcours ? Découvrez mes articles sur l’Italie en cliquant ici.
Partir en voiture depuis la France
Nous sommes partis en voiture afin de pouvoir être autonome dans notre parcours et ne pas avoir de soucis d’accessibilité dans les transports en commun. En partant depuis la France, il est nécessaire d’avoir sa carte d’identité à jour en cas de contrôle.
Budget
Partir en voiture est un budget important puisqu’il faut prendre en compte l’essence et les péages. Mais aussi autre chose… Pour passer la frontière, il faut savoir que les tunnels de Fréjus et du Mont-Blanc en France coûtent cher : 50 € l’aller et 50 € le retour (environ) ! De notre côté, étant partis quelques mois plus tôt en Suisse, nous avons réutilisé notre vignette (40€) et nous sommes passés par la Suisse pour l’aller afin d’avoir moins de frais et voir d’autres paysages (cela n’a ajouté qu’une heure à notre trajet). Attention cependant à anticiper, car nous n’avons pas croisé beaucoup de toilettes sur les routes de Suisse.
Péages
Comme en France, l’Italie a des péages qui fonctionnent de la même manière. Mais attention, certaines portions n’ont pas de péage « physiques ». Dans ces cas, il y a des messages informant les visiteurs qu’ils devront payer le péage en ligne. Ce sont souvent de petites sommes mais il est nécessaire d’être vigilant sur ce point !
Si vous avez le pass ULYS « Mobilité pour tous » sachez qu’il ne fonctionne pas en Italie.
Stationnement
Evidemment, comme toute personne en situation de handicap, il est nécessaire pour vous, de bien avoir votre Carte Mobilité Inclusion afin de pouvoir bénéficier des places de parking PMR gratuites, puisque les parkings en Italie sont majoritairement payants (comme en France). Rassurez vous, pour cela, c’est à peu près le même système. Mais attention aux ZTL…
En Italie, les villes limitent la circulation des voitures en centre-ville. Il y a donc des ZTL (Zone à Trafic Limité). Dans ces zones, il y a aussi des places PMR pour être encore plus prêt du centre-ville à visiter, ce qui, je pense, est bien pour les personnes malmarchantes mais il faut une autorisation pour pouvoir se garer. Pour ma part, je me suis évitée cette contrainte administrative en me garant sur les places PMR présentes AVANT les ZTL. Dans tous les cas, nous n’avons jamais été « loin » des centre-ville.
Attention, les panneaux des ZTL ne sont pas si simples à repérer. N’hésitez pas à bien vérifier que vous êtes en dehors des ZTL !
Contrairement à la France où les places PMR sont bleues, en Italie elles sont jaunes, au sol et sur leur panneau.
Restaurants
Hum… L’Italie… Avec ses pastas et ses pizzas qui vous mettent l’eau à la bouche… La gastronomie italienne est délicieuse ! Mais là aussi, prévoyez un budget supplémentaire pour les restaurants. En effet, contrairement à la France, il vous sera demandé de payer : les couverts (de 2€ à 4€ par personne dans les lieux touristiques), le pain, l’eau plate et le service.
- Dans les coutumes, le cappuccino n’est pas servi après 14h00, il est souvent seulement possible au petit-déjeuner.
- Vous pouvez demander soit un petit, soit un grand coca-cola.
Toilettes
Dans les lieux touristiques et si vous êtes valides, prévoyez également un budget pour aller aux toilettes. En moyenne, votre commission coûte 1€ à chaque fois. Ce sera gratuit si vous êtes en situation de handicap. Les toilettes PMR disposent d’un jet pour permettre de se rincer plus facilement. Cependant, l’abattant comporte un creux qui peut rendre les transferts plus difficiles.