Mieux comprendre et appréhender le handicap

Dans cet article, j’aide à mieux appréhender le handicap. Voici un rappel global du handicap : « Une personne en situation de handicap est désavantagée par rapport aux autres, physiquement ou mentalement ». Je vous invite également à lire l’article concernant les définitions du handicap ici.

Ici, je traite surtout la question du handicap moteur !

1) Pourquoi une personne handicapée peut être en fauteuil roulant ? 

– Difficultés motrices (paralysie partielle ou totale, absence d’un membre, maladie, malformation…)

– Difficultés mentales (orientation, forme d’autisme,…)

– Polyhandicap

2) Les personnes handicapées sont-elles « anormales » ?

D’après mon avis, le terme « anormale » n’est pas acceptable. Physiquement, nous pouvons être effectivement anormalement constitués, mais notre handicap ne nous définit pas, il fait seulement parti de nos caractéristiques. Nous avons également, comme tous les êtres humains, des droits et des devoirs, des passions et des hobbies, des sentiments et des envies.

3) Pourquoi tout doit être accessible aux personnes handicapées ?

La plupart des handicaps sont incurables. Aucun traitement, ni aucun appareils ne peut forcément nous guérir ou nous rendre autonomes à 100%. Nous devons alors vivre avec. De plus, tous les handicaps ne sont pas innés, ils peuvent être acquis. C’est-à-dire qu’ils apparaissent au cours de la vie sans que l’on s’y attende (accident, vieillesse, maladie…). C’est pourquoi il est très important que les lieux publics soient optimisés à nos modes de vie spécifiques (trottoir, toilettes, bâtiments…) afin de nous permettre d’être moins dépendants des autres et de mieux supporter notre situation.

4) Alors pourquoi tout n’est pas prêt depuis le temps malgré les lois écrites ?

– Manque d’envie

– Problèmes financiers

– Difficulté dans les procédures ou dans la mise en place d’aménagements

5) Est-ce qu’un bébé peut être handicapé au moment même de sa conception ?

Oui. Effectivement, une maladie ou un accident peut apparaître durant la grossesse. C’est pourquoi il est très recommandé de faire un maximum d’examens afin d’être prévenu le plus tôt possible. Cela peut arriver sans forcément que l’on s’en doute ! 

Dans mon cas personnel, mes parents n’ont fait aucun test avant de me mettre au monde (vu que mon frère n’avait rien), mais lors de mon arrivée, ils ont découvert qu’ils étaient porteurs saints de ma maladie ! Cette dernière se déclenche si deux parents sont porteurs (saints ou non) et 1 enfant sur 4 naît en situation de handicap ! 

6) Comment réagir en tant que parents ?

Tous les parents n’ont pas les mêmes réactions, en fonction des différents types de handicaps, car certains peuvent être plus durs que d’autres à vivre.

D’après ce que j’ai pu lire ou voir :

– des parents peuvent être en mesure d’être soudés pour pouvoir s’occuper de leur enfant coûte que coûte,

– d’autres peuvent être en désaccord sur la façon de le prendre en charge et peuvent se séparer, voire même abandonner leur enfant (pour cause de peur, de culpabilité trop grande, de mauvaise gestion ou de rejet…).

7) La culpabilité chez les parents.

Les parents qui désirent s’occuper de leur enfant en situation de handicap souffrent de culpabilité. Ils s’inquiètent énormément pour leur avenir (écoles, métiers, intégration, famille…). Parfois, le handicap n’est pas étiqueté (ça veut dire que l’on ne connaît pas son type, sa nomination, ni ses effets exacts à court ou long terme) et les parents peuvent être très déstabilisés. L’acceptation du handicap peut être parfois très longue. Comme précédemment dit dans d’autres articles, les parents vivent un véritable parcours du combattant pour que leur enfant puisse s’épanouir. La priorité est l’enfant. Ils arrivent que cela affecte également le ressenti des autres membres de la famille (grands-parents, frères, sœurs, oncles et tantes…) qui ne savent pas souvent comment réagir.

8) Est-ce que ça fait mal d’être handicapé ?

Oui. Ca fait mal.

Psychologiquement, on se sent différent mais pas forcément dans le bon sens du terme. On nous dévisage H24, partout. On ne nous traite pas forcément comme les autres et cela se ressent souvent fortement. Le moral peut descendre. Les émotions sont plus facilement atteignables.

Physiquement, on peut ressentir des douleurs, on ne peut pas faire les gestes que l’on veut, on se sent bloqués.

Bien que je ne suis pas en accord totalement avec les écrits, cet article a été inspiré du livre « Le Petit Livre pour parler du Handicap » – DR Hélène DE LEERSNYDER-Sophie BORDET-PETILLON-Elisa LAGET.

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